L’homme imite, expérimente… Mais c’est plus compliqué !
Greffer c’est implanter une portion d’un végétal appelé « greffon » sur un autre végétal qui lui servira de support et de nourrice (il lui apporte ses racines).
Une fois la soudure entre les deux parties réalisée ils forment une seule plante
Plante qui a reçu ou doit recevoir un greffon. Il doit être adapté aux conditions sol/climat.
Mise en contact direct des cambiums qui produisent des tissus cicatriciels et des tissus vasculaires permettant la circulation de la sève entre le porte-greffe et le greffon
Le greffage est le moyen de multiplication le plus courant pour les espèces ligneuses fruitiers et ornementales.
Il permet la propagation d’arbres et d’arbustes sans graines ou dont les graines ne conservent pas les caractères variétaux.
Le greffage permet de transformer des arbres en modifiant la nature de la production, en permettant la culture dans des terrains initialement inadéquat, de hâter la fructification.
Mais, le greffage réduit la longévité et peut être une source de problèmes en cas de mauvaise cicatrisation.
Greffe en fente | Greffe en couronne | Greffe anglaise simple | Greffe anglaise compliquée |
Chaque espèce fruitière pose des problèmes particuliers, le porte-greffe présente deux intérêts :
Il permet d'élargir l'aire de culture d'une espèce fruitière hors de sa zone de prédilection dès lors que certaines conditions deviennent limites (conditions pédoclimatiques, stress biotiques et abiotiques…).
Il permet de modifier certaines caractéristiques de la variété greffon (vigueur, rapidité et importance de la mise à fruits, calibre et coloration du fruit…). Il constitue donc un facteur important d'évolution du verger vers la qualité et la rentabilité.
Porte-greffe de semis (moins coûteux à produire) ou de clones issus de multiplication végétative, on recherche : la qualité des porte-greffe (en particulier homogénéité des semis et aptitude à la multiplication végétative), la compatibilité au greffage.