Les Croqueurs de pommes : une pompe à fric et rien d'autre.
Un peu de bon sens !
Pour inventorier, multiplier et sauvegarder les variétés anciennes, créer et entretenir des vergers conservatoires, il faut un minimum d’argent en caisse :
Il faut acheter des porte-greffes, des greffoirs, parfois louer un terrain, acheter de l’essence pour la tondeuse, payer de temps en temps un casse-croute aux bénévoles ... etc ... etc ...
Mais chez les Croqueurs, le système mis en place par le National est tout autre !
Pour chaque adhésion de 28 euros, 22 vont « gaver » le National, 6 euros seulement restent à la section locale pour son fonctionnement, contraignant par la même, les sections locales de Croqueurs à vendre des publications DU NATIONAL pour assurer leur quotidien.
Il y a même une présidente de section qui témoigne :
Une mécanique bien huilée à des années lumières de la sauvegarde des variétés fruitières anciennes.
Tout à chacun peut le vérifier en consultant sur le site de l’inpi ( institut national de la propriété industrielle ) la marque déposée en 1999 par les Croqueurs, marque qui s’est clairement éloignée de la mission initiale.
Depuis 1999, la mission de Les croqueurs de pommes est :
« extraits de fruits, gelées confitures compotes, produits agricoles, fruits, boissons de fruits et jus de fruits, éducation formation activités culturelles édition de livres, organisation et conduite de colloques, organisation d'exposition à buts culturels et éducatifs »
Alors la résistance s’organise et des sections ont imaginé des cotisations à deux vitesses : 15 euro pour une cotisation « locale » et 28 euro pour ceux qui souhaitent reverser 22 euro au National.
Bien entendu la menace d’exclusion des sections qui n’alimentent pas la pompe à fric est réelle, et elles ne pourront plus s’appeler Les Croqueurs de pommes car la marque est déposée !!!
( soit dit au passage, utiliser l’argent des bénévoles pour payer le dépôt d’une marque, est-ce que çà aide à la sauvegarde des variétés fruitières ? ).
A lire sur le site de l’institut national de la propriété industrielle (inpi) :
Les sections qui veulent résister au National Croquisme ne peuvent même pas s'appeler Croqueurs, Croqueurs des pommes, Croqueurs de pommes et poires ... etc ...
... ou tout autre appellation proche :
Bonjour Monsieur,
Cherchant un jour des éléments sur Jacques Marchand (président de l'association nationale des croqueurs de pommes), je suis tombé sur votre site et les informations que vous avez publié le concernant, ce qui m'a donné une idée du personnage.
Je suis un membre récent des Croqueurs du Jarez, ne connaissant pas tout l'historique de nos associations de sauvegarde de variétés fruitières anciennes, et j'ai donc été surpris qu'il puisse y avoir de telles inimitiés dans un monde finalement tout petit et concourant aux mêmes objectifs.
Cette introduction pour vous dire que l'association nationale des Croqueurs a gagné le procès en contrefaçon qu'elle a intenté il y a 4 ans à l'association locale du Jarez, qui est donc contrainte suite à ce jugement de trouver un nom "commercial" pour toutes ses actions, sa communication en particulier.
Je tenais à vous en faire part, ne sachant si cette information vous est parvenue.
Vous remerciant de votre attention,
Cordialement François Jarry, membre des Croqueurs de pommes du terroir du Jarez.
La réaction d'un brillant greffeur, bénévole, collectionneur de variétés fruitières et ... ex-Croqueur :
Réponse info procès "Jarez"
Bonjour Jean-François.
Ici tout va pour le mieux.
A la lecture de l'info, je suis sidéré de voir qu'une association rassemblant
des gens de bonne volonté, où bien sûr des avis divergent, puisse en venir à saisir la justice.......
C'est triste de voir que ce mouvement se veut être le GENDARME et le REGISSEUR
de toutes ces bonnes volontés.......
Mémoires Fruitières en Mesvrin (MFM) à quitté les "croqueux" deux ans après
son adhésion, et cela fait 10 ans, donc déjà à l'époque il fallait avoir les
petits doigts dans les coutures du pantalon.